Au revoir là-haut, de Pierre Lemaître.

22.03.2016

Un beau roman sur la rencontre et l'association improbables de deux anciens Poilus, une gueule cassée et son compagnon d'infortune traumatisé par son enterrement vivant, après la Grande Guerre. J'ai dévoré le roman en quelques jours. Deux blessures différentes, celle du corps et celle de l'âme. On côtoie une galerie de personnages brisés chacun à sa manière par la guerre et qui se cherchent une fois les combats terminés. Il n'y a pas de héros. Chacun mène sa propre guerre une fois celle des tranchées terminée. Ce roman est un combat pour la vie et une revanche sur la guerre qui a broyé des vies. Une adaptation en bande dessinée existe également. Dans une histoire où la création et le dessin contribuent à reconstruire les individus, la bande dessinée est un support tout à fait adapté.

Je profite de ce billet pour évoquer le sujet des livres électroniques (j'ai lu ce roman sur ma liseuse). Ces derniers constituent une innovation majeure dans le domaine de l'édition. Je reste un inconditionnel du livre imprimé. J'aime sentir le papier sous mes doigts, entendre le bruit des pages qui se tournent, voir mes livres alignés sur les étagères, portant les marques de leurs pérégrinations. Je garde une mentalité de collectionneur et c'est un délice de pouvoir posséder et contempler une belle bibliothèque. Initialement sceptique à leur sujet, la possession d'une liseuse a toutefois modifié mon opinion. Elle possède ainsi des atouts non négligeables dans certaines circonstances.

Simple d'utilisation, la liseuse possède également une large autonomie lui permettant de tenir plusieurs jours de lecture intensive. Dans le cadre de déplacements prolongés, ce sont des capacités intéressantes qui permettent de se libérer de la contrainte d'emporter une malle pleine de livres. Qu'en est-il du confort de lecture? On s'immerge aisément dans le livre et on oublie assez rapidement que l'on tient un objet électronique entre les mains. L'utilisation est intuitive, aucune lumière ne vient agresser les yeux. Le plaisir de la lecture est au rendez-vous.

Je conseille sa possession si on est amené à avoir une mobilité importante dans sa vie privée ou professionnelle. Rien ne remplace un livre imprimé mais on ne peut toujours se permettre le luxe d'avoir à sa disposition toute une bibliothèque. Ici réside l'intérêt d'une liseuse.